Quel rapport entre la puissance musculaire et le mal de dos

SOMMAIRE

 

 

Je suis tombé sur une étude américaine qui traitait du mal de dos et essayait de comprendre et d’associer la puissance des muscles lombaires au mal de dos. (Vous trouverez la référence en bas de cet article)

Comme le mal de dos n’épargne personne, je me suis lancé dans la lecture de cet article pour essayer de faire un corolaire avec le milieu aquatique !

Et surtout trouver des solutions au mal de dos par une modification du positionnement du nageur dans l’eau ou un travail à sec orienté spécifiquement !

Eh bien, figurez-vous que je n’y suis pas arrivé !

Néanmoins, je vous fais part d’une synthèse de cet article très intéressant !

De plus, vous trouverez une vidéo où je vous donne des exercices à réaliser dans l’eau pour soulager vos douleurs.

 

Le mal de dos. Un problème récurrent qui n’épargne pas les nageurs !

 

Bien souvent et même en dépit de la douleur, de nombreux nageurs tentent de nager malgré l’inconfort du mal de dos et continuent à enchainer les longueurs.

Ce qui conduit à inexorablement à des douleurs lombaires chroniques (douleur existant depuis plus de six mois). On pense que douleurs chroniques au niveau lombaire nuisent aux performances en natation. En raison des douleurs set de l’inhibition du réflexe, la douleur entraînant une atrophie des muscles du bas du dos.

On pense que cette atrophie provoque une perte de force musculaire. Les muscles du bas du dos sont importants pour maintenir une position hydrodynamique dans la piscine et effectuer une extension pour des courses de sprint.

Cette étude visait à analyser le lien entre les caractéristiques morphologiques et les aspects fonctionnels des muscles du dos et à déterminer les facteurs qui influencent la fonction musculaire lombaire.

Les chercheurs ont examiné la relation entre la surface transversale du muscle (CSA) des muscles du dos et la force isocinétique des fléchisseurs et des extenseurs du tronc.

 

Ce qui a été fait lors des tests

 

Les patients étaient composés de 7 hommes et de 21 femmes âgés en moyenne de 48 ans. La durée moyenne des symptômes était de 15, semaines et l’intensité de la douleur était de 4,2/5. Lors de ces tests, 13 patients présentaient des hernies discales et 13 des entorses lombaires, mais lorsqu’une douleur irradiante au niveau de la jambe apparaissait, celui-ci était exclu.

La CSA (nous pourrions traduire cela en français par la coupe transversale d’un muscle) musculaire des muscles du dos a été analysée via une image de résonance magnétique (IRM; vue axiale pondérée en T1) au niveau de L4 – L5.

La taille des paraspinals lombaires, du multifidus, de l’érecteur spinae, du psoas et du disque intervertébral a été enregistrée.

La force isocinétique a été évaluée à une vitesse angulaire constante, les patients étant assis et se penchant en avant ou en arrière.

 

Résultats

Le CSA moyen des muscles du dos était de 3 421 mm², le disque de 1 800,9 mm². Le couple de pointe moyen et le couple de pointe moyen pour le poids corporel mesurés par le test isocinétique étaient de 56,3 Nm et 1,0 Nm / kg pour les fléchisseurs du tronc, 98,5 Nm et 1,8 Nm / kg pour les extenseurs du tronc et de 154,8 Nm et 2,8 Nm / kg pour le tronc total. muscles.

 

Discussion

Une corrélation a été trouvée entre le CSA du muscle du dos et la force des fléchisseurs du tronc, ainsi qu’une corrélation entre le CSA des muscles du dos et la force des muscles du tronc.

Aucune relation n’a été trouvée entre l’ASC des extenseurs dorsaux et la résistance des extenseurs du tronc.

 

Implication pratique

Ceci suggère que la CSA des muscles du dos n’influence pas l’extension dans une population d’âge moyen, mais que la CSA des muscles du dos est en corrélation avec la force de flexion du tronc. Cette étude a porté un regard myope sur le bas du dos, ne reconnaissant pas le rôle de nombreuses variables influant sur la force (longueur du muscle, douleur, etc.), rendant les résultats difficiles à traduire dans la pratique.

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