C’est le moment de l’année où les écoles à travers le pays se préparent pour la journée des sports.
Maintenant que j’ai mes propres enfants, cela fait ressortir la nostalgie de mes propres souvenirs d’enfance et cela me fascine toujours de voir comment aujourd’hui elles semblent avoir évolué vers quelque chose de très différent.
Retournons quelques années en arrière à une époque où les étés paraissaient plus chauds, les jours plus longs et où la journée de sport faisait ressortir un sentiment de compétition amusante entre la famille, les amis, les enseignants et les enfants.
Déroulement de la journée sportive
Elle commence par l’hilarante course à trois jambes dans laquelle vous étiez jumelé avec l’enfant qui se curait le nez ou l’autoritaire, le compétiteur qui vous a littéralement traîné sur la piste, déterminé à gagner la course.
Ensuite, se déroule la course durant laquelle vos jambes étaient attachées avec des cordes à sauter et où vous espériez qu’en scandant “un, deux, un, deux”, cela vous aiderait à rester dans le rythme de votre partenaire.
Certaines écoles organisaient aussi la course à l’œuf et à la cuillère dans laquelle de vrais œufs étaient utilisés, mais aujourd’hui, ce n’est plus le cas.
Les profs participaient aussi à la course des enseignants ! La préférée des enfants, car il n’y a rien de plus drôle que de voir la prof de français, normalement guindée et correcte, dévaler la piste, sa longue jupe à fleurs s’étalant derrière elle.
De même, la course des parents, donnait aux parents l’occasion de montrer leur côté compétitif ainsi que leurs véritables sentiments à l’égard des parents qu’ils ne pouvaient vraiment pas supporter.
Il y a aussi la course de brouettes qui est, à mon avis, la meilleure course de tous les temps ! Il s’agit essentiellement d’un enfant qui place ses mains sur le sol tandis qu’un autre enfant tient ses jambes et court le long de la piste à la manière de quelqu’un qui roule une brouette. Assez risquée en matière de blessures quand même !
Enfin, le lancer de bottes de caoutchouc. Encore une fois, dans la mesure où il y a un trop grand risque qu’un enfant soit frappé par une botte, cette épreuve de piste a également disparu de la journée sportive.
